Procès le 1 décembre 2023. Décision : suppression du permis de chasse et interdiction de le repasser pendant un an, une amende et 3.000 € de dommages et intérêts pour le préjudice affectif. Appel du prévenu sur les dispositions civiles et pénales. APPEL DU PRÉVENU. jugement non définitif
Tu te baladais sur un chemin de randonnée. Tu précédais ton maître et soudain un coup de feu en pleine tête et tu étais morte. Une chasse se trouvait pas loin et bien qu’il se soit enfui, on a su que c’était un chasseur. Tes maîtres sont désespérés. On a pris un expert en poudre TYA pour contredire la thèse du chasseur qui prétextait un accident. Il a accidentellement appuyé sur la gâchette, mais comment le croire ?
Pourtant le Tribunal de police s’est déclaré compétent. La cour d’appel a été saisie, et était coincée dans une prévention minimaliste. Le juge était bien embêté car la version du chasseur ne tient pas la route. L’avocate générale était très étonnée de la légèreté du traitement du dossier et a dit qu’elle aurait poursuivi pour infraction à la chasse. Armer son arme dans une zone non chassable est grave, et met en danger. Mais le choix du parquet en première instance s’imposait, et le président a eu beau faire pour faire accoucher le prévenu de la vérité, rien n’y a fait. La gâchette s’est pressée toute seule, ou par la laisse ou par … On attend le délibéré qui fatalement sera une simple contravention. Peut-être aurons nous des intérêts civils digne de ta mise à mort si cruelle et injuste. Même si l’argent ne pourra jamais te redonner la vie, qu’au moins ton départ fasse avancer la cause sur un plan pécuniaire. Si du coté de la partie civile ce n’est pas la motivation première, ça fait toujours mal au prévenu de toucher au portefeuille.