PADAWAN, beau chat noir, tu vivais paisiblement, et un jour tu as disparu. On t’a cherché, et on sait que le voisin t’a tué, d’un coup de feu. Le parquet a décidé d’une ordonnance pénale, un choix difficile à accepter, réservé aux infractions peu graves, alors que tu as perdu la vie. Et elle était précieuse ta vie. Pour toi, c’est grave, il t’a tout enlevé. 400 € d’amende, et ta maitresse a eu 300 € de préjudice moral. Inacceptable, indécent. On a fait opposition et le tribunal a confirmé la somme de 300 €. On a fait appel. Il n’est pas normal qu’à Marseille les juges octroient 2 500 €, à Laon pareil, à Aras 1 500 €, et que pour toi, ce ne serait que 300 €. Par ailleurs, et surtout, comme il est établi que vous faites partie de la famille, les juges indemnisent tous les membres de la famille, et c’est bien normal. Tous ont souffert de ta mise à mort. Et là, la justice a été disons chaotique, je mesure mes mots. La motivation est belle :

” Monsieur R, en tuant le chat PADAWAN de plusieurs coups de carabine dans la tête a commis un acte de cruauté envers un animal domestique, la perte de l’animal présent dans le foyer familial depuis deux ans causant nécessairement un préjudice moral d’affection pour ses membres, et plus particulièrement pour les enfants en raison de leur âge, 16, 9 et 5 ans. Il convient de faire droit au principe, et d’allouer 150 € au père, et 250 € pour chaque enfant”

Surréaliste : les enfants ont plus souffert que la mère, et la mère  moins que le père. Sans aucune motivation. N’importe quoi. On a fait appel. Maitre Lolita RISPAL est ton avocate.

PADAWAN n’a pas fini de faire parler de lui.